Pour cette nouvelle année, la réglementation évolue. Vous trouverez ci-dessous, la liste à retenir :
Petite modification dans les dispositions en matière de logement indigne et insalubre. Un décret publié durant les fêtes gomme ainsi quelques dispositions devenues caduques, simplifie et harmonise également les polices des immeubles, locaux et installations. Cette mesure, annoncée par l’ordonnance du 16 septembre 2020, constitue une étape essentielle dans la lutte contre l’habitat insalubre et dangereux.
La disposition prévue par la loi Energie et Climat de fin 2019 et encadrée par un décret publié durant les fêtes, est entrée en vigueur. Depuis le 1er janvier, interdiction au propriétaires bailleurs d’augmenter le loyer d’un bien en zone tendue (28 agglomérations), lorsque celui-ci est classé F ou G.
C’était une exigence de l’Europe. Depuis le 1er janvier 2021, la poussière de silice cristalline est désormais reconnue comme cancérogène par le droit français. Autrement dit, la réglementation CMR s’applique, et l’employeur devra en tenir compte dans son évaluation des risques si ce n’est pas déjà le cas, afin d’adapter les moyens de protection.
Le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) s’efface devant MaPrimeRénov’. Plus généreuse, désormais ouverte à tous les propriétaires (y compris les bailleurs et les co-propriétaires), MaPrimeRénov’ compte aussi de nouveaux critères d’éligibilité précisés courant novembre. Le DPE a désormais son mot à dire, puisqu’une étiquette F et G peut être synonyme de prime bonifiée (de 500 à 1 500 euros, selon les revenus), si le propriétaire réalise également un audit montrant que les travaux envisagés permettront de sortir le bien de l’état de passoire énergétique.
Après moult polémiques, le logement évolutif remplace l’accessibilité universelle des logements neufs. La loi Elan annonçait ainsi que 20% des logements neufs en rez-de-chaussée ou desservis par un ascenseur seraient accessibles, tandis les 80% restants seraient “évolutifs”, c’est-à-dire susceptibles d’être adaptés après de simples travaux. L’arrêté du 11 septembre 2020 prévoit par exemple que les douches soient construites sans ressaut, dans les logements neufs situés en rez-de-chaussée à partir du 1er janvier 2021, dans les autres logements desservis par ascenseur à partir du 1er juillet 2021.